Pour le pseudo, ça ne va être difficile à expliquer
. De source sure, il s'agit de mon prénom. Pour l'avatar, c'est une autre histoire. Bon, bien sur, vous ne m'aurez pas reconnu sur cette photo
. Il s'agit de Christian Bale dans
Equilibrium, un film passé assez inaperçu, sorti sur les écrans à l'été 2002.
Bale y joue le rôle de John Preston, un écclésiaste supérieur, qui traque les transgresseurs dans un monde totalement asseptisé où les sentiments ont disparu. Chaque citoyen doit chaque jour se faire une injection de prozium (une molécule qui bloque les émotions) et les écclésiastes chassent ceux qui ne prennent pas cette dose et qui entretiennent un passé dit "dangereux" dans ce nouveau monde.
Equilibrium insiste sur le fait que c'est l'homme par le biais de ses émotions qui se conduit à sa propre perte. Mais un constat saute aux yeux : sans sentiment, le monde perd toute son essence. Un jour, Preston casse involontairement sa dose de prozium et découvre un univers qu'il n'a jamais connu, celui les sentiments...
Aujourd'hui,
Equilibrium est MON film culte par excellence. Simplement parce que ce film est une réflexion sur la vie et les émotions. Sans émotions, plus de souffrances, plus de guerres, plus de conflits mais aussi plus d'amour, plus rien. L'absence de sentiments pose cette simple question : "Est-il nécessaire de continuer à exister ?" Emily Watson qui joue le rôle magnifique de Mary O'Brien dans ce film affirme :
"Sans sentiments, mon coeur n'est plus qu'une horloge qui fait tic..tac"La vie est un océan d'émotions. Par expérience, je me suis dis parfois qu'elle serait plus simple si nous n'avions pas de sentiments. Notre existence est parsemée d'événements, parfois joyeux, tantôt amers et douloureux. Sans sentiments, plus de souffrances. A bien y réfléchir, cette idée est bien entendu trop radicale car en perdant nos émotions, nous perdons ce qui fait de nous des être humains. J'aurais sans doute aimé passé à côté de certaines émotions mais je n'aurais pas voulu non plus ne pas connaître ces petits picotements dans le ventre quand je me suis retrouvé en face de l'être aimé, ces larmes de joies (peut-être absurdes) quand l'équipe de France a gagné la coupe du monde et tous ses sentiments, si doux ou si pénibles qui me rappellent que je vis. Au fond, je dirais même : "
Je ris donc je suis, je pleure donc je suis, j'aime donc je suis, je souffre donc je suis."Je conclus sur cette réplique de Sean Bean (Ecclésiaste Errol Partridge) :
"Mais je suis pauvre et je n'ai plus que mes rêves. J'ai déroulé mes rêves sous tes pieds. Marche doucement parce que tu marches sur mes rêves..."